« Ils » ce sont pas moins de 50 personnes, des enfants avec leurs parents, des mamans surtout, et les petits du centre aéré. « On n’en attendait pas tant, mais nous sommes très contents » s’est réjoui Erwann Menuet, le directeur de la MPT / centre social, en veillant à la bonne installation du public devant un décor minimaliste mais qui se révélera, ô combien évocateur.
Parce qu’il y avait, sur la scène de l’espace Davot, un des douze spectacles du festival « Cours z’y vite », intitulé « Quand les mains murmurent ».
La 11ème édition de ce festival est comme ses devancières, « porteuse d’avenir pour nos enfants, par une culture pour tous, exigeante et de qualité, privilégiant le spectacle vivant. »
La « vie » était là, devant les yeux des spectateurs, mercredi 28 mars, à 19 h. Avec les mains et les doigts de Monique Scheigam qui ont, dans trois constructions : un petit immeuble, un quartier, une maison, fait vivre, avec poésie et dans un langage châtié et / ou inventé, une famille, des voisins et voisines, qui, apprennent petit à petit à se connaître, à se comprendre, à accepter les différences, à s’apprécier. La tolérance aux bouts des doigts.
Un spectacle écrit et mis en scène par Françoise Pillet, créatrice de spectacles pour enfants et auteur dramatique. Une commande du salon du livre de Montreuil.
« Je crois à mes personnages et je tourne depuis 10 ans avec » dira Monique Scheigam, à l’issue de son spectacle, très à l’écoute des enfants, curieux de voir l’envers du décor.
Et Angèle, 7 ans « déjà au CE1 ! » a dit avoir particulièrement aimé « Monsieur Ping et Pong » des voisins qui « se disputent et finissent par s’accepter ».
On attend avec impatience la 12ème édition de « Cours z’y vite ».